Le projet de la Brasserie des Carrières est né de la passion de 2 amis pour les produits du terroir, en particulier la bière, spécialité nationale reconnue sur le plan international.
En Juin 2000, à la sortie de l’école secondaire, désireux de mieux connaître les spécialités brassicoles belges, Julien Slabbinck et François Amorison décident d’entreprendre ensemble un périple en mobylette, avec pour objectif la visite des principales brasseries wallonnes.
Dix ans plus tard, à la suite d’un parcours orienté dans le secteur brassicole pour Julien, et dans le secteur de l’industrie du bois pour François, les 2 compères entreprennent le projet de monter leur propre brasserie à Basècles. Les infrastructures de l’ancienne Scierie Amorison, situées rue de Condé, présentaient un potentiel intéressant, moyennant quelques aménagements et un bon rafraichissement ! L’objectif étant orienté sur la production d’une bière de terroir artisanale, brassée avec des produits naturels régionaux.
L’orge est cultivée par le père de Julien sur les terres du village à 1 km de la brasserie et est transformée en malt à la malterie du Château situé à 7 km de Basècles. Le houblon provient en partie de plant de houblon cultivé à 300m de la brasserie par le cousin de Julien (Jeremy Leconte). Le bois, patrimoine historique du site, sera utilisé pour la fabrication des bacs à la brasserie, ceux-ci sont confectionnés par l’atelier protéger « Le rucher » à Leuze-En-Hainaut. Le choix s’est porté sur le peuplier, arbre du Hainaut. Deux ans furent nécessaire à l’acquisition du matériel (acquis en occasion auprès de plusieurs brasseries belges qui n’ont pas hésité à aider les deux jeunes à se lancer) et à la remise en état des locaux, et c’est en Novembre 2012 que la cheminée de la brasserie laissa pour la 1ère fois s’échapper une douce odeur de houblon…
Après de nombreuses recherches dans la littérature basècloise sur le passé des marbriers, Diôle est apparu comme le bon compromis, car si l’outil dont on tirait les queues pour polir le marbre a été effacé des mémoires de la plupart par le temps, le terme « Diôle » est encore bel et bien présent dans le patois local, et décliné à plusieurs sauces de surcroît ! La particule « Di » fera aussi référence aux deux amis de cette belle histoire.