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Les dangers des perturbateurs endocrinien dans l’eau du robinet

Le 9 décembre 2025

Les dangers des perturbateurs endocrinien dans l’eau du robinet

L’eau du robinet française contient des traces préoccupantes de perturbateurs endocriniens, révèlent plusieurs études récentes. Selon une analyse publiée par Générations Futures, 56,8 % des pesticides quantifiés dans leur panel d’échantillons présentaient des propriétés de perturbateurs endocriniens. Bisphénol A, octylphénol, nonylphénol et résidus d’herbicides interdits comme l’atrazine continuent de contaminer nos ressources hydriques. Bien que les concentrations respectent généralement les normes européennes, les experts s’inquiètent des effets à long terme de cette exposition quotidienne sur la reproduction, le développement et la santé générale.

Sommaire :

Qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien : définition

Un perturbateur endocrinien désigne une substance chimique capable d’interférer avec le fonctionnement du système endocrinien des organismes vivants. Ces composés modifient la production, le transport ou l’action des hormones naturelles dans notre corps. Leur mode d’action reste particulièrement préoccupant pour la santé publique. Contrairement aux toxiques classiques, ces substances peuvent provoquer des effets néfastes même à très faibles doses, notamment sur la reproduction, le développement et le système nerveux.

Les perturbateurs endocriniens proviennent de multiples sources liées à l’activité humaine. On les retrouve dans les pesticides agricoles, les résidus médicamenteux, mais aussi dans les objets du quotidien comme les boîtes de conserve ou certains plastiques contenant des phtalates.

Leur présence dans l’eau potable soulève aujourd’hui des questions majeures. Les eaux souterraines et les réseaux de distribution peuvent contenir ces micropolluants, même après traitement en station d’épuration.

Quels sont les perturbateurs endocriniens présents dans l’eau ?

Plusieurs perturbateurs endocriniens peuvent se retrouver dans l’eau du robinet. Ils proviennent surtout des pesticides, des résidus de médicaments et de certains rejets industriels. Parmi les substances les plus couramment détectées, on trouve :

  • des métabolites d’herbicides comme ceux de l’atrazine,
  • des alkylphénols (nonylphénol, octylphénol) issus de plastiques ou de détergents,
  • du bisphénol A, utilisé dans certains matériaux et revêtements,
  • des hormones de synthèse, notamment les œstrogènes provenant de la pilule contraceptive.

La présence et la quantité de ces substances varient fortement selon les régions, les sources d’eau et les traitements appliqués.

Sources des micropolluants dans l’eau potable

Les micropolluants présents dans l’eau potable proviennent d’une multitude d’activités humaines. Bien que leurs concentrations soient généralement faibles, leur présence répétée soulève des inquiétudes quant aux effets cumulés sur la santé.

Agriculture et pesticides dans les nappes

agriculture et pesticide

L’agriculture intensive constitue aujourd’hui la première source de pollution chimique des eaux souterraines. Plusieurs phénomènes expliquent cette contamination :

  • Ruissellement des terres cultivées après les épandages de pesticides et d’herbicides.
  • Infiltration lente dans les nappes phréatiques, qui peut persister pendant plusieurs décennies, même après l’interdiction d’une molécule (cas de l’atrazine et de ses métabolites).
  • Usage massif d’engrais qui entraîne la présence de nitrates, parfois associés à d’autres résidus chimiques.

Certaines molécules de pesticides sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens, capables d’interférer avec les hormones humaines même à faibles doses et sur le long terme.

Pollution : rejets industriels et pilule contraceptive

Les industries pharmaceutiques, chimiques et cosmétiques rejettent dans l’environnement des molécules difficilement éliminées par les stations d’épuration :

  • Nonylphénols et octylphénols (tensioactifs, cosmétiques, plastiques).
  • Bisphénol A (plastiques, revêtements).
  • Résidus de médicaments.

Parmi ceux-ci, les œstrogènes de synthèse issus de la pilule contraceptive (notamment l’éthinylestradiol) sont régulièrement détectés dans les eaux de rivière. Les stations d’épuration ne sont pas conçues pour les éliminer complètement, ce qui entraîne une présence résiduelle dans les eaux destinées à la production d’eau potable.

Ces composés, même à faibles doses, ont montré des effets perturbateurs endocriniens chez la faune aquatique (féminisation des poissons) et sont surveillés pour leur impact potentiel sur l’être humain.

C’est quoi le PFAS dans l’eau ?

Les PFAS, aussi appelés “polluants éternels”, regroupent des milliers de molécules utilisées dans les textiles imperméables, emballages alimentaires, ustensiles antiadhésifs ou encore mousses anti-incendie. Leur problème : ils se dégradent très peu et s’accumulent dans l’environnement, notamment dans les sols, les nappes phréatiques et même dans l’organisme humain.

PFAS dans l'eau

Certaines de ces substances sont surveillées pour leurs effets potentiels sur la santé : perturbations hormonales, baisse de la fertilité, troubles thyroïdiens ou impacts sur le système immunitaire. C’est pourquoi l’Europe renforce progressivement ses normes pour limiter leur présence dans l’eau potable.

 Pour aller plus loin, découvrez notre article complet : Quelle eau boire aujourd’hui ? Comprendre les enjeux autour des TFA et PFAS.

Risques sanitaires des œstrogènes dans l’eau

Les œstrogènes présents dans l’eau potable peuvent être d’origine :

  • naturelle (hormones humaines excrétées),
  • vétérinaire (élevage intensif),
  • synthétique (contraception hormonale).

Même si les concentrations restent très faibles, plusieurs risques potentiels sont étudiés :

  • Effets sur la fertilité : une exposition chronique aux œstrogènes de synthèse pourrait interférer avec le fonctionnement normal du système reproductif humain.
  • Développement de l’enfant : chez le fœtus et le jeune enfant, les hormones jouent un rôle essentiel dans la maturation neurologique et reproductrice. Les perturbateurs endocriniens pourraient influencer ces processus.
  • Risques hormonodépendants : certaines études explorent un lien possible entre exposition prolongée à faible dose et augmentation du risque de maladies hormonodépendantes (troubles thyroïdiens, cancers hormonaux), mais les preuves restent encore en cours d’évaluation.

Bien que les agences sanitaires jugent les niveaux actuels “non préoccupants”, la multiplication des traces dans l’environnement et l’effet cocktail restent des sujets de vigilance.

Eau du robinet vs eau en bouteille plastique : que choisir ?

Pour aller encore plus loin sur le sujet, découvrez notre article complet à ce sujet.

Eau du robinet

Les avantages :

  • très contrôlée par les autorités sanitaires
  • faible impact écologique
  • prix extrêmement bas
  • peu de transport ou stockage.
eau du robinet

Les limites :

  • présence possible de résidus de pesticides, métabolites, PFAS, médicaments, nitrates selon les régions
  • goût du chlore dans certaines villes
  • effets des micropolluants encore étudiés.

Eau en bouteille plastique

Les avantages :

  • composition stable
  • absence de chlore
  • certaines eaux minérales utiles pour des besoins spécifiques (magnésium, calcium…).
eau en bouteille plastique

Les limites :

  • plastique (microplastiques, migration possible)
  • présence de PFAS dans certaines sources (selon analyses indépendantes)
  • impact environnemental fort.

L’eau en bouteille en verre consignée : la solution évidente

Face aux limites de l’eau du robinet et de l’eau en bouteille plastique, l’option la plus durable et la plus sûre reste l’eau en bouteille en verre consignée. Ce système, longtemps courant en France, revient en force grâce à son triple avantage : qualité, santé, environnement.

Une eau protégée sans microplastiques

Le verre est un matériau inerte, qui ne migre pas dans l’eau. Contrairement au plastique, il ne libère ni microplastiques, ni additifs, ni perturbateurs endocriniens, ni PFAS liés aux emballages. L’eau conserve donc sa pureté d’origine et sa composition minérale.

Attention : en revanche, certaines analyses montrent que des PFAS peuvent parfois être détectés dans l’eau en bouteille en verre en raison de la contamination environnementale de certaines sources. Un point que nous expliquons en détail dans notre article précédemment cité sur les PFAS.

Une traçabilité renforcée

Les eaux embouteillées en verre proviennent généralement de sources naturelles surveillées, protégées des pollutions agricoles et industrielles. Elles offrent :

  • une composition stable et contrôlée
  • l’absence de chlore
  • un goût naturel constant.

Pour les personnes sensibles (bébés, femmes enceintes, carences minérales…), cela représente un vrai confort.

Un impact environnemental drastiquement réduit

Le système de consigne permet de réutiliser les bouteilles plusieurs dizaines de fois avant recyclage. Résultat :

  • 79% de CO₂ en moins qu’une bouteille plastique à usage unique
  • quasi aucun déchet
  • une logistique locale et circulaire
  • un modèle durable qui réduit l’extraction de ressources.

C’est aujourd’hui l’un des modèles d’emballage les plus vertueux sur l’ensemble du cycle de vie.

Une alternative simple et accessible au quotidien

Contrairement à l’eau filtrée à domicile ou aux solutions de traitement coûteuses, choisir de l’eau en verre consignée ne nécessite aucune installation. C’est une solution clé en main qui permet :

  • de réduire immédiatement les plastiques,
  • d’éviter les micropolluants liés à l’emballage,
  • d’adopter un geste écologique sans effort.

Le Fourgon : la consigne livrée à domicile

eau bouteille verre le fourgon

Le Fourgon remet la consigne au cœur du quotidien grâce à un système simple et pratique :

  • Livraison à domicile d’eaux en bouteille 100 % verre consigné
  • Retour des bouteilles vides lors de la prochaine livraison
  • Réutilisation locale après lavage industriel
  • Aucun déchet plastique chez vous

Vous profitez d’une eau de qualité tout en réduisant votre impact environnemental, sans changer vos habitudes.

passez commande

Solutions de traitement et forage domestique

Pour limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens et micropolluants, plusieurs solutions existent :

  • Filtres domestiques, mais tous n’ont pas la même efficacité :
    • Charbon actif : efficace contre pesticides, chlore, résidus organiques, certaines molécules médicamenteuses.
    • Osmose inverse : filtration très fine (90 à 99 % des contaminants), mais plus chère et plus lente.
    • Carafes filtrantes : améliorent le goût et réduisent quelques micropolluants, mais efficacité variable selon les marques.
  • Systèmes reliés à l’évier : filtres sous-évier, systèmes en plusieurs étages, purificateurs avec membranes.

Ils offrent une meilleure performance et une constance de filtration. Mais d’un autre côté, certains foyers choisissent, eux, le forage privé.

Les avantages :

  • indépendance de l’eau de ville
  • possibilité d’eau brute non chlorée.

Risques et limites :

  • nappes parfois contaminées par nitrates, pesticides, métaux lourds, bactéries
  • analyses obligatoires et coûteuses
  • interdiction d’usage pour la consommation sans traitement adapté.

Les forages ne garantissent pas une eau « plus pure » : sans suivi rigoureux, ils peuvent être plus contaminés que l’eau du réseau public.

Sources : 

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